Des bébés in vitro made in Madagascar
Avoir un sinon des bébés nourrit le rêve de tout couple. Après plusieurs années de mariage, certains n’en ont pas et chagrinent. La médecine a mis au point un procédé qui aide les parents à concevoir leurs progénitures de façon conventionnelle : la fécondation in vitro qu’aucune loi n’interdit dans la Grande île.
Possible, mais pas garantie à 100%. Une expression malgache affirme que si un homme et une femme se marient, c’est pour avoir des enfants. Dans Genèse 1,28 a, Dieu bénit l’homme et la femme et leur dit: « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre ». Ce verset indique l’importance de la place d’un ou des enfants dans une famille. Les parents renvoient l’image de Dieu à leur progéniture et lui transmettent la vie.
Cependant, chaque personne a sa propre morphologie et des anomalies peuvent se présenter au niveau des parties qui constituent les appareils génitaux. Ce qui explique le problème de la fécondation naturelle chez la femme, celle qui devrait avoir lieu dans la trompe de Fallope. « Une femme dont la trompe est bouchée ou un homme victime d’azoospermie- absence de spermatozoïdes dans le sperme- attend bébé avec impatience et quand la femme ne tombe pas enceinte, le couple perd tout espoir », constate le Dr Andriamaro Rakotobe.
Le gynécologue, en collaboration avec des spécialistes allemands et italiens, met son savoir et les nouvelles technologies au service de la médecine pour aider les couples à savourer au bonheur et au plaisir de cajoler un bébé, des jumeaux et des triplés, dans leurs bras. Dans le langage commun, la technologie de fécondation de « bébé-éprouvette » existe bel et bien à Madagascar. Quand le médecin décrit le procédé, verbalement, tout paraît si simple qu’une femme qui désire ardemment un enfant accepterait immédiatement l’essai.
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