La Procréation Médicalement Assistée (PMA) est devenue une véritable révolution dans le traitement de l’infertilité.

En effet, jusqu’en 1978, le traitement de l’infertilité était représenté par des thérapies très rudimentaires, qui n’assuraient que très peu de probabilité de réussite. Parmi ces thérapies, par exemple, la thérapie chirurgicale de l’obstruction tubaire, qui de nos jours ne se pratique presque plus.

 

Dans les années 1960 et 1970 quelques équipes de scientifiques ont cherché de nouvelles techniques pour traiter l’infertilité.

Parmi ces équipes, on peut distinguer deux en particulier :

• L’équipe anglaise du biologiste, Prof. Robert Edwards (prix Nobel de la médecine) et du gynécologue Patrick Steptoe.
• L’équipe australienne du biologiste, Prof. Alex Lopata et du gynécologue Prof. Carl Wood.

Les deux équipes ont essayé de mettre au point la fécondation extracorporelle dans le milieu humain.

Après plusieurs années et de centaines de tentatives ratées, l’équipe anglaise avait pris le dessus et la première naissance mondiale de Fécondation extracorporelle “in vitro” (FIV) a eu lieu en Angleterre avec la naissance d’une petite fille, la célèbre Louise Brown, en 1978.

Depuis, alors que les probabilités de réussite de la FIV étaient de 2-3%, on est passé petit à petit au cours des 40 dernières années à des résultats plus satisfaisant de l’ordre d’environ 30% par tentative.